En écho à d’autres baromètres récemment publiés (comme celui réalisé en France par Electra et Opinion Way), les Français -et plus largement les Européens- sont prêts à lever leurs freins et envisagent de passer à la voiture électrique dans les cinq prochaines années. C’est le résultat de la grande enquête menée sur plus de 19 000 personnes résidant dans douze pays de l’U.E. par le très sérieux Observatoire européen des carburants alternatifs, EAFO.
19 000 personnes venues de douze pays européens ont été interrogées
Méconnu du grand public, EAFO(Observatoire européen des carburants alternatifs) est le portail de référence de la Commission européenne qui se consacre aux carburants, aux infrastructures de recharge et aux véhicules alternatifs sur l’ensemble du territoire européen. L’organisation vient de rendre publique une grande enquête menée auprès de plus de 19 000 personnes venues de douze États membres de l’UE, à savoir: la Belgique, le Danemark, la France, l’Allemagne, la Hongrie, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Slovénie, l’Espagne et la Suède.
Et si l’adhésion des habitants aux mobilités durables varie beaucoup selon ces pays, un constat majeur s’impose à la simple lecture du baromètre d’EAFO: désormais, face au développement des véhicules électriques, les Européens se disent… tout à fait prêts!
Mais les 2/3 des Européens (et 70% des Français) voient encore le prix des VE comme un sérieux obstacle à l’achat
Le récent Baromètre Electra – Opinion Way venait déjà nous confirmer la confiance des Français vis-à -vis de la mobilité électrique, mais c’est donc cette fois au niveau européen que le phénomène se révèle. Bien sûr, on retrouve toujours les freins bien connus, et la plupart des pays membres de l’Union Européennes partagent cet avis. Pour preuve, près de deux tiers des personnes interrogées dans l’U.E. (et 70 % des Français) voient dans le prix élevé des véhicules électriques un obstacle majeur à leur adoption.
Toutefois, le dit frein est loin d’être radical et sans issue puisqu’une majorité des personnes interrogées (57%) envisagent malgré tout d’abandonner prochainement leur bonne vieille voiture thermique pour s’offrir un tout premier modèle électrique. Légèrement sur la réserve, les Français, eux, se montrent un peu moins «enthousiastes»: 46% y pensent. Mais, d’où qu’ils viennent, tous se fixent le cap des cinq ans pour effectuer cette transition. A cela, plusieurs raisons qui ne surprendront évidemment personne: d’abord les bénéfices pour le climat qu’offrent les véhicules électriques, mais aussi la rentabilité qu’ils permettent (du fait du plus faible coût de leur entretien ainsi que de la recharge bien moins chère que le carburant). Et, à ces gros avantages, les Français (en parfaits connaisseurs) ajoutent volontiers les qualités de conduite offertes par les V.E!