Après Nice et Angers, Bordeaux et Paris, c’est à la Piste des Géants, à Toulouse, que – le 7 septembre prochain – la sixième édition du Salon National de l’Automobile Électrique fera étape. L’occasion de nous intéresser à l’offre électrique déployée dans la métropole toulousaine.
Cap sur les véhicules propres!
En matière de mobilité électrique, depuis longtemps Toulouse Métropole s’impose comme un territoire pilote qui conjugue tout à la fois un solide réseau d’infrastructures, de nombreuses solutions d’autopartage et de covoiturage. Et surtout un dispositif d’aides à l’achat de véhicules propres (comprenez de 2 ou 4 roues électriques, hybrides, hydrogène, GPL ou GNV. Baptisée Prime «véhicule+propre », elle couvre 40% du coût (hors taxes) du véhicules. Une subvention soumise à condition de revenus et qui peut aller jusqu’à 5 000 € pour les plus modestes, jusqu’à 3 000 € (voire 2 000 €) pour des revenus plus élevés. Les professionnels ne sont évidemment pas oublier: jusqu’à 10 000 € selon les catégories de véhicules. Bien sûr, toutes ces aides sont cumulables avec le bonus écologique ainsi qu’avec les autres financements régionaux.
Qui peut profiter des aides de Toulouse Métropole?
Les critères sont plutôt généreux puisque les particuliers dont l’adresse principale se situe sur l’une des 37 communes de Toulouse Métropole (et dont le revenu fiscal est en-dessous du seuil de 35 052 € par part) peuvent bénéficier de cette prime «véhicule + propre». Quant aux entreprises et aux associations, elles doivent avoir moins de 250 salariés, et – bien entendu – exercer sur l’une des 37 communes.
A noter: Depuis le 2 juillet 2025, les plafonds pour l’acquisition d’une moto électrique ont été revus à la hausse, la mise au rebut d’une moto thermique n’étant désormais plus requise.
Bornes de recharge: Un réseau riche et puissant
Pour inciter à la transition du parc automobile vers l’électrique, un solide réseau de bornes de recharge est nécessaire. Toulouse l’a bien compris. Dans le cadre du projet Vilagil, la métropole et la Banque des Territoires ont massivement investi: 1 M€ sur fonds propres (aux côtés de Bouygues) aura permis de déployer 67 nouvelles stations (environ 268 points de charge) ainsi qu’une structuration du réseau en trois niveaux: 50 stations normales (22 kW), 15 stations rapides (90 kW), et 2 hubs ultra-rapides (175–350 kW). De même, la recharge y est garantie 100% énergie verte labellisée «VertVolt Engagé» pour une économie estimée à 52 000 tonnes de CO₂ sur dix ans
Bon à savoir: Des opérateurs comme Révéo, Indigo, Allego ou Alizé renforcent l’offre métropolitaine. Au total, la métropole toulousaine dispose désormais de plus de 1 000 bornes de recharge. Avec des stations ultra-rapides équipée de bornes jusqu’à 400 kW permettant de récupérer 100 km d’autonomie en cinq minutes à peine.
Le covoiturage toulousain s’organise
Comme partout ailleurs, le covoiturage représente à Toulouse un enjeu majeur. D’ailleurs, une feuille de route spécifique (2024–2026) vise à amplifier cette dynamique. Ainsi la métropole se dote progressivement d’aires de covoiturage. Comme, par exemple, au péage de Saint-Jory et à Seilh qui abritent chacune quelque 70 places. En parallèle, des initiatives comme Rezo Pouce (un auto-stop organisé), désormais porté par Mobicoop, proposent une alternative sécurisée, adaptée aux zones périurbaines et rurales.
Autopartage : Des services en plein développement
MOBILIB Citiz Occitanie a été sélectionné par la Toulouse Métropole pour déployer une flotte en d’autopartage en boucle entre 2025 et 2030. L’objectif est aussi clair que simple: mailler l’ensemble du territoire et offrir une diversité de véhicules afin de répondre à tous les usages et compléter l’offre de transport collectif. Citiz propose également un service sans station. De même que « Yea! » permet de prendre et de déposer les véhicules librement dans une zone définie.
Pour s’inscrire au Salon National de l’Automobile Électrique qui se tiendra à la Piste des Géants à Toulouse ce 7 septembre, c’est par ici.