Fake News: Recharger sa voiture électrique serait trop compliqué, la disponibilité des points de recharge publics trop aléatoire…

Par Laurent F.
4 minutes de lecture
Fake News: Recharger sa voiture électrique serait trop compliqué, la disponibilité des points de recharge publics trop aléatoire…

Des bornes trop souvent hors d’usage. Des paiements beaucoup trop compliqués. Des prix difficiles à comprendre… A entendre certains, recharger sa voiture électrique relèverait d’un véritable parcours du combattant. N’exagérons rien!

Reconnaissons-le : aux premiers temps de la mobilité électrique, parce que toute nouvelle et en cours de déploiement, la question de la recharge pouvait effectivement être source de stress chez les nouveaux usagers. Quelle prise électrique utiliser ? Comment payer ? Combien va-t-on me demander? Et, surtout, si je voyage beaucoup dois-je prendre toutes les cartes d’opérateurs à disposition pour ne pas me trouver à court d’électricité ?… Rassurez-vous, l’époque n’en est plus aux balbutiements, et ces questions sont aujourd’hui toutes réglées. Ou en passe de l’être. Tout d’abord, au sujet des prises, comme le précise FFAUVE dans l’e-book qu’elle a récemment publié (et qui vise à rétablir la vérité face aux fakes news largement relayées dans les médias), «les connecteurs de recharge sont normalisés en Europe depuis de nombreuses années (Type 2 et CCS), et le réseau propriétaire de Tesla est désormais largement ouvert à tous les utilisateurs.» Simple comme bonjour, donc. 

Le Règlement européen AFIR a imposé la simplicité qui manquait

Sur le flou des prix pratiqués et sur les modalités de paiement, c’est également devenu bien plus simple. Jusqu’il y a encore peu, les modalités comme les prix variaient souvent d’une station et d’un opérateur à l’autre. Un manque de clarté récemment dénoncé par l’Autorité de la concurrence qui soulignait un «déficit informationnel des consommateurs». L’Union Européenne l’a entendue. En avril dernier, le Règlement européen sur le déploiement d’une infrastructure de recharge pour carburants alternatifs (AFIR) a été instauré. Et cette nouvelle réglementation marque un véritable tournant.

Car l’AFIR exige désormais l’affichage détaillé des tarifs dans toutes les stations. Un affichage qui doit obligatoirement comprendre le coût par kWh, par minute et par session de charge. Il impose aussi à chaque point de recharge la mise à disposition d’au moins trois modes de paiement: un terminal pour les cartes bancaires, un paiement sans contact, et un dispositif de paiement via Internet avec QR code sécurisé. Conséquence: «Normalisation et réglementation permettront dans un futur proche de bénéficier des mêmes facilités que dans les stations-services actuelles.», se félicite FFAUVE. 

Les 3/4 des points de recharge publiques sont disponibles… Peut mieux faire!

Bornes de recharge

«Reste encore à trouver un point de recharge électrique qui ne soit pas hors-service», diront les plus réfractaires. Là encore, même si elle reste perfectible la situation s’est largement améliorée. Selon la dernière édition du Baromètre sur les infrastructures de recharge des véhicules électriques (IRVE) réalisé par Avere-France et le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (en association avec Gireve), la disponibilité moyenne des bornes de recharge était de 78% en juillet dernier. 75% selon le dernier Baromètre Electra OpinionWay. Une situation certes honorable mais jugée encore insuffisante pour FFAUVE: «Le taux de disponibilité doit atteindre au moins 95% pour parvenir à une satisfaction acceptable. C’est le cas des réseaux comme les superchargeurs Tesla, Fastned ou Electra, et nul doute que les nouveaux arrivants parviendront à ces chiffres avec l’expérience.»

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