L’été approchant, vous comptez profiter de week-ends (ou de longues vacances) en Europe? Voici les principaux réseaux de recharge sur lesquels vous pourrez compter pour recharger la batterie de votre voiture électrique.
Ionity : Un réseau européen pour les grands axes
Incontournable, Ionity est né en 2017 du partenariat entre plusieurs grands constructeurs automobiles (BMW, Mercedes, Ford, Volkswagen). Il se concentre principalement sur les grands axes autoroutiers, avec plus de 730 stations équipées de près de 5 000 bornes ultra-rapides pouvant délivrer jusqu’à 350 kW, et permettant une recharge en moins de 30 minutes. Ses avantages? Son implantation stratégique. Et une plateforme de paiement unique qui simplifie l’accès. Son principal inconvénient? Des tarifs souvent jugés élevés.
Tesla Supercharger: Le plus célèbre, et l’un des plus rapides.
Autre incontournable, le réseau Supercharger de Tesla est bien entendu le plus célèbre de tous. Souvent vu comme une référence, il compte plus de 7 000 bornes en Europe qui peuvent délivrer jusqu’à 250 kW en V3. Pour les modèles Tesla, mais pas seulement. Dans certains pays, le réseau Tesla est en effet ouvert à d’autres marques. Comment le savoir? C’est simple: via l’application Tesla, l’icône de borne vous affichera la mention «Ouvert aux véhicules non Tesla».
A noter: Sachez qu’en France, la plupart des stations Tesla sont compatibles avec l’ensemble des véhicules équipés d’un connecteur CCS Combo 2 (c’est-à-dire le standard européen).
Fastned: Pour des recharges 100% vertes
Né en 2013 et venu des Pays-Bas, Fastned se démarque par son fort engagement écologique. En effet, toutes ses stations sont alimentées à 100% par de l’énergie renouvelable, principalement solaire et éolienne. Le tout, avec des bornes rapides allant jusqu’à 175 kW. Fastned se déploie dans plusieurs pays européens, notamment en France, aux Pays-Bas évidemment, en Allemagne et au Royaume-Uni. Son autre avantage? Une fiabilité largement approuvée par ses utilisateurs.
Bon à savoir: Fastned a annoncé sa participation à l’alliance Spark (avec Ionity, Electra et Atlante). Celle-ci regroupera à terme 11 000 points de charge et 1 700 stations dans 25 pays d’Europe, avec des puissances pouvant aller jusqu’à 400 kW. De plus, l’opérateur vise quelque 1 000 stations en son nom d’ici 2030.
Electra: L’ambition française
Créé en 2021 par les Français Aurélien de Meaux, Augustin Derville et Julien Belliato, Electra opère aujourd’hui en France, mais aussi en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg et en Espagne. Sans oublier la Suisse, l’Italie et l’Autriche. Ses ambitions: 2 200 stations avec 15 000 bornes d’ici 2030,
Atlante: 35 000 points de recharge d’ici 2030
Né en octobre 2021, Atlante a été initié par NHOA (ex‑Engie EPS), avec Free2move eSolutions (Stellantis). A l’origine, le réseau ciblait l’Italie et la France, avant de s’étendre à l’Espagne et au Portugal. Début 2024, il comptait plus de 2 000 points de recharge. Ses ambitions? 5 000 d’ici 2025 et 35 000 d’ici 2030, tous alimentés à 100% en énergies renouvelables.
Le règlement AFIR va tout changer
A noter que, si les différents réseaux manquent toujours singulièrement d’uniformité et que la question de la recharge électrique constitue aujourd’hui encore un frein à l’achat, les choses sont amenés à changer. Rapidement, on l’espère. En effet, le règlement européen AFIR (Alternative Fuels Infrastructure Regulation) est entré en vigueur en 2024, avec des obligations progressives pour les différents opérateurs jusqu’en 2030. Parmi celles-ci, AFIR impose notamment le déploiement de points de recharge tous les 60 kilomètres le long du réseau transeuropéen de transport. De même, les stations doivent désormais permettre un accès ouvert au public, y compris sans abonnement. Et afficher clairement les tarifs en standardisant les méthodes de paiement.